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Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France



 


Tree: Nederlandse voorouders

Notes:
Tours est une ville du centre-ouest de la France, préfecture du département d'Indre-et-Loire (37) et la plus grande ville de la région Centre. La ville de Tours est peuplée de 142 000 habitants au cœur d'une agglomération de plus de 320 000 habitants.



Ses habitants sont appelés les Tourangeaux et les Tourangelles. La région est souvent appelée "Le jardin de la France". Tours est classée Ville d'Art et d'Histoire, elle est traversée par la Loire classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO, et a souvent reçu le grand prix du fleurissement national.



Histoire



Dès l'époque gauloise, la ville fut importante en tant que lieu de passage de la Loire. Placée sous l'autorité romaine, au Ier siècle apr. J.-C., la ville se nommait « Caesarodunum » (« colline de César »), le nom évolua au IVe siècle en s'associant celui de la peuplade des Gaulois présents sur le site, les Turones, pour s'appeler « Civitas Turonorum » puis « Tours ». C'est de cette époque que date l'amphithéâtre de Tours, l'un des cinq plus grands de l'Empire. Tours devient la métropole de la province romaine de Lyonnaise troisième vers 380-388, dominant la vallée de la Loire, le Maine et la Bretagne.



Une des figures marquantes de l'histoire de la ville fut saint Martin, deuxième évêque (Gatien est un évêque mythique) qui partagea son manteau avec un démuni à Amiens. Cette histoire et l'importance de Martin dans l'Occident chrétien médiéval firent de Tours une ville de pèlerinage majeur au Moyen Âge, et notamment une étape vers Saint-Jacques de Compostelle. Au VIe siècle, Grégoire de Tours, auteur des Dix Livres d'Histoire, marque la ville de son empreinte notamment en restaurant la cathédrale détruite par un incendie en 561. Le monastère Saint-Martin a bénéficié très tôt, dès le début du VIe siècle, de libéralités et de soutien des rois francs, Clovis le premier, ce qui a accru considérablement l'influence du saint, de l'abbaye et de la ville en Gaule. Au IXe siècle, Tours est l'un des foyers de la Renaissance carolingienne, notamment du fait de l'abbatiat d'Alcuin à saint Martin.



En 850, les Vikings s’installent aux embouchures de la Seine et de la Loire qu'ils empruntent alors. En 851, les Vikings ravagent l’abbaye de Fécamp et Beauvais. C'est en 853 qu'ils remonteront la Loire jusqu'à Amboise, mettant à sac successivement Nantes, Angers et Tours.



Durant le Moyen Âge, Tours est constitué de deux noyaux juxtaposés et concurrents. La « Cité » à l'est, héritière du castrum tardo-antique, est composé de l'ensemble archiépiscopal (cathédrale et résidence des archevêques) et du château de Tours, siège de l'autorité comtale (tourangelle puis angevine) et royale. À l'ouest, la « ville nouvelle » structurée autour de l'abbaye Saint-Martin s'émancipe de la Cité au cours du Xe siècle (une enceinte est édifiée vers 918) et devient « Châteauneuf » ; cet espace, organisé entre Saint-Martin et la Loire, devient le centre économique de Tours. Entre ces deux entités subsistaient des espaces de varenne, de vignes et de champs peu densément occupés, à l'exception de l'|abbaye Saint-Julien installée en bord de Loire. Les deux noyaux sont unis par une enceinte de réunion au cours du XIVe siècle. Tours est un modèle de la ville double médiévale.



Tours devint la capitale du comté de Tours ou Touraine, territoire âprement disputé entre le Blaisois et l'Anjou, vainqueur au XIe siècle. Capitale de la France à l'époque de Louis XI qui s'était installé au château des Montils (actuel château du Plessis à La Riche, banlieue ouest de Tours), Tours et la Touraine restèrent jusqu'au XVIe siècle un séjour continuel des rois et de la cour. La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de « châteaux de la Loire ». C'est également à l'époque de Louis XI que l'industrie de la soie, qui survit difficilement aujourd'hui, y fut introduite.



Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. À ce moment, les catholiques ont repris les choses en main à Angers : l’intendant s’est arrogé le droit de nommer les échevins.



Le massacre de la Saint-Barthélemy ne s’y répète pas (fin août 1572) : les protestants y sont emprisonnés par les échevins, ce qui leur évite l’extermination.



Le retour permanent de la cour vers Paris puis Versailles marque le début d'un déclin lent mais permanent.



Guillaume Le Métayer dit Rochambeau (1763-1798), célèbre chef chouan de la Mayenne y fût fusillé le 8 thermidor an VI.



C'est l'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle qui sauva la ville en en faisant un carrefour important (gare de Tours-Saint-Pierre-des-Corps). À cette époque, Tours grandit vers le sud (quartier des Prébendes). Cette position dès lors privilégiée a marqué le renouveau de la cité qui devint durant tout le XXe siècle une agglomération démographiquement dynamique et économiquement tournée vers le tertiaire.



En 1920, la ville accueillit le congrès de Tours qui vit la constitution du parti communiste français et accueillit de manière éphémère le gouvernement de la France libre en 1940. Une grande partie du centre de la ville fut totalement détruite lors d'un gigantesque incendie du 20 au 22 juin, incendie causé par des obus incendiaires allemands. Le pont Wilson (« pont de pierre »), qui approvisionnait la ville en eau, avait été dynamité pour freiner l'avancée de la Wehrmacht. Ne pouvant éteindre le brasier, les habitants ne purent que fuir. D'autres bombardements frappèrent durement le quartier de la gare en 1944, faisant plusieurs centaines de morts.



La reconstruction de la ville fut malheureuse. Détruite en 1940 et non en 1944 comme de nombreuses autres villes martyres, Tours avait déjà connu quatre ans de baraquements et de casemates lorsque la guerre cessa. Reconstruire était urgent. Un plan à l'américaine de vingt îlots quadrangulaires fut donc dressé, et on parla un temps de détruire la partie sud de la rue Nationale pour la mettre en conformité avec la nouvelle. Les chefs-d'œuvre architecturaux des XVIe siècle-XVIIIe siècle furent en partie perdus, de même que l'entrée monumentale de la ville.



L'histoire récente de Tours est marquée par la personnalité de Jean Royer, son maire durant trente-six ans qui contribua à sauver le Vieux-Tours de la démolition totale et en fit l'un des premiers « secteurs sauvegardés », exemple de restauration qui inspira la loi Malraux de préservation des centres anciens. Jean Royer étendit également la ville vers le sud dans les années 1970 en rectifiant le cours du Cher pour bâtir les quartiers des Rives du Cher et des Fontaines, alors un des plus grands chantiers urbains d'Europe. En 1970 est fondée l'université François-Rabelais, dont le centre de gravité est installé en bord de Loire en plein centre-ville, et non comme c'était alors la tendance dans un campus en banlieue (solution choisie notamment par l'université jumelle d'Orléans). Son long mandat connut cependant des réalisations parfois controversées, telles que le passage en lieu et place d'un ancien canal, à 1 500 mètres de la cathédrale, de l'autoroute A10 (pratique mais peu esthétique), ou la construction de l'original centre de congrès Vinci par Jean Nouvel qui endetta durablement la ville tout en faisant de Tours une des principales destinations "congrès" de France.



Jean Germain fit de la réduction de la dette lors de son accession à la mairie en 1995 une priorité. Dix ans après, sa gestion économique est considérée comme beaucoup plus sage que celle de son prédécesseur, la situation financière de la ville étant revenue à un niveau stable. L'action de Jean Germain reste cependant critiquée par l'opposition municipale pour son peu d'ambition : aucun grand chantier comparable à ceux de Jean Royer n'a véritablement été lancé sous son double mandat. Cette position est contestée par l'équipe municipale qui affirme se concentrer davantage sur la qualité de vie (rénovation urbaine, développement des transports en commun, action culturelle).



Édifices et monuments



* La cathédrale Saint-Gatien (XIIe siècle-XVIe siècle) dont le premier état remonte au IVe siècle, siège de l'archevêque de Tours et cœur de la province ecclésiastique de Tours ;



* L'église Saint-Julien (ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au VIe siècle, et dont l'abbatiale date majoritairement du XIIIe siècle) ;



* La basilique Saint-Martin (édifiée au XXe siècle par Victor Laloux en style néo-byzantin en remplacement de l'ancienne collégiale Saint-Martin démolie durant la Révolution) ;



* La Tour Charlemagne et la Tour de l'Horloge (restes du XIIIe siècle de la collégiale Saint-Martin médiévale) ;



* L'ancienne abbaye de Marmoutier (fondée au IVe siècle par saint Martin, évêque de Tours, aujourd'hui un collège-lycée privé) ;



* L'ancien prieuré Saint-Éloi ou « prioratus S. Jacobi de Ulmo Roberti » (mentionné dès le Xe siècle), et dont la chapelle (fin du XIIe siècle) est actuellement le siège des Archives municipales de Tours ;



* Le Palais des Archevêques, actuel musée des Beaux-Arts de Tours ;



* Le château de Tours, ancienne résidence des comtes d'Anjou ;



* L'hôtel Goüin (hôtel particulier du XVe siècle) ;



* Plusieurs ensembles architecturaux comprenant des maisons dans le Vieux-Tours (fin Moyen Âge) ;



* Un ensemble architectural comprenant, outre la basilique moderne, l'hôtel de ville et la gare de Tours-Centre, bâtis par Victor Laloux, architecte tourangeau ;



* Le palais de Justice ;



* L'amphithéâtre de Tours, disparu.

City/Town : Latitude: 47.393611, Longitude: 0.689167


Birth

Matches 1 to 3 of 3

   Last Name, Given Name(s)    Birth    Person ID   Tree 
1 van Frankrijk, Madeleine  1443Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I96835 Nederlandse voorouders 
2 van Heeckeren van Enghuizen, Guillaume Maurice Alexander  Abt 1857Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I812688 Nederlandse voorouders 
3 Maar, Dora  Fri 22 Nov 1907Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I184923 Nederlandse voorouders 

Christening

Matches 1 to 1 of 1

   Last Name, Given Name(s)    Christening    Person ID   Tree 
1 van Frankrijk, Madeleine  Fri 01 Dec 1443Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I96835 Nederlandse voorouders 

Death

Matches 1 to 5 of 5

   Last Name, Given Name(s)    Death    Person ID   Tree 
1 d' Altore, Judith  Sun 19 Apr 843Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I289414 Nederlandse voorouders 
2 van Elzas, Liutgard  Sun 4 Jun 800Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I23460 Nederlandse voorouders 
3 le Gatinais, Gerberga  Bef 952Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I18127 Nederlandse voorouders 
4 t' Kint de Roodenbeke, Jean Joseph  Mon 05 Jan 1942Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I552584 Nederlandse voorouders 
5 Welf, Koningin Judith  Sun 19 Apr 843Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I9552 Nederlandse voorouders 

Burial

Matches 1 to 3 of 3

   Last Name, Given Name(s)    Burial    Person ID   Tree 
1 d' Anjou, Graaf
Count Geoffroy
 
 Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I19233 Nederlandse voorouders 
2 van Elzas, Liutgard  Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I23460 Nederlandse voorouders 
3 Welf, Koningin Judith  Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France I9552 Nederlandse voorouders 

Marriage

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   Family    Marriage    Family ID   Tree 
1 Capetiens / Bourgogne  997Tours, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire, France F5460 Nederlandse voorouders 

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